dimanche 24 juillet 2011

Le mensonge dans les veines de MIchael Espinosa




Diane Vincent mène une vie agréable et tranquille, entourée par les gens qu’elle aime, jusqu’au jour où sa vie bascule à la suite d’un excès de violence inexplicable. Dans ce monde futuriste prônant la paix et la prière, Diane se retrouve traquée par différentes organisations qui semblent s’intéresser beaucoup à son cas… Quel monstre est-elle devenue ?

Le mensonge dans les veines de Michael Espinosa est une dystopie (ou roman d'Anticipation).  Edité aux Editions Syros, l’auteur dresse son histoire dans un futur proche de notre société : des technologies avancées à la propagande en passant par l’omniprésence de la religion, la France semble plongée dans un monde irréel et merveilleux. Plus de guerres, plus de violence (du moins en France…) Oui mais évidemment, tout cela n’est qu’une image.

Notre personnage principal est Diane. Jeune fille ordinaire, bonne élève, elle est l’image type de la bonne citoyenne. Son corps se transforme subitement et lui confrère des pouvoirs plus au moins inquiétants qui intéresse un peu trop… L’adolescente va voir son monde s’effondrer, pour découvrir l’envers de la médaille.

Concernant l’histoire, je l’ai trouvé intéressante. Les pages se tournent vites, l’action avance bien. Je ne sais pas si on peut vraiment parler de suspense pour ce roman mais il est vrai que nous sommes captivés par l’intensité de l’histoire et nos interrogations quant aux transformations de Diane.

Dans ce livre, l’auteur souhaite nous montrer l’ampleur et les risques que nous encourrons avec les avancées technologiques. Dans une postface, il nous explique plus clairement où il veut en venir. Car le point négatif du livre est, à mon avis, la prise de position de l’auteur qui reste vague et compliquée. Car c’est contre l’avancée précise d’une technologie qu’il veut nous mettre en garde et j’avoue que sans la postface, je serai restée un peu dans le vague (et puis, elle est importante pour connaître la véritable fin du livre qui s’achève sur un goût d’inachevé… Une suite ne semble cependant pas indiquée).

En résumé, c’est un roman très sympathique que j’ai eu plaisir à lire. Une lecture rapide et prenante pour ce roman de 230 pages, que je conseille aux amoureux du genre et à ceux qui ont envie de passer un bon moment.

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